MYTHES EN CONSCIENCE

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DIEU LE PERE 2/3 L'autorité du Père

Nous allons commencer par nous intéresser à l’un de ses deux aspects : l’Autorité. Un aspect difficile, surtout à notre époque où l’autorité masculine n’a plus le vent en poupe - c’est peu de le dire !

 

Dieu autorité.jpgL’Autorité du Père 

L’autorité du Père c’est « Adonaï », « Le Seigneur », un aspect de Yahvé « Celui qui est ». C’est à lui que l’on s’adresse avec respect en disant « Seigneur… », c’est lui qu’on « honore » et à qui l’on obéit sans broncher ( !). C’est le Dieu devant qui Moïse se prosterne  et « qui ne tient pas le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ». En psychologie on dirait que c’est le père et non le papa. Au niveau énergétique il se manifeste par la couleur bleu profond.

 

Nous voilà confrontés en tout premier lieu à l’Autorité divine, masculine, pure et dure, devant laquelle il n’y a pas de recours, pas de négociation. Cette autorité divine met face à la relation à l’autorité : est-elle vécue comme juste ou injuste ? et, en dehors de toute considération personnelle, est-elle juste ou injuste ? L’autorité amène-t-elle un enseignement ? et à la difficulté à se plier, se soumettre ou au contraire face à un réflexe conditionné de soumission : Pourquoi toute marque d’autorité semble indélébile ?.

L’autorité sert-elle à guider et protéger dans un but d’évolution ou sert-elle à asservir l’autre pour magnifier l’égo de celui qui en est investi ? Où est l’égo ? chez celui qui détient l’autorité ou chez celui qui y est soumis ? La soumission émane-t-elle d’un manque de confiance en soi, d’un manque d’affirmation de soi ou est-elle accordée avec confiance envers ce qui est plus grand, plus avancé sur le chemin ?

 

Sa bénédiction offre le pouvoir et la puissance, le pouvoir sur la lumière mais aussi sur l’ombre, une ombre à laquelle il est particulièrement difficile de résister, les hommes de pouvoir en savent quelque chose ! Dans la Bible, l’Autorité du Père donne au Roi Salomon ses pouvoirs, notamment sur les démons afin qu’ils l’aident à construire le Temple de Jérusalem. C’est l’Autorité du Père qui tranche et agit  à travers l’Archange Mikaël, son « bras armé ». C’est par délégation de cette autorité que les exorcistes exorcisent et que les guérisseurs des campagnes et les barreurs de feu officient à travers leurs formules consacrées.

 

Le pouvoir n’est pas un concept abstrait, c’est la capacité à faire agir les choses. Tout ce qui est a un mode d’emploi (un sens) et un pouvoir. Tant que nous n’avons pas accès à ce pouvoir nous ne pouvons pas imprimer notre volonté sur ce qui est (c’est notre libre arbitre). Sans pouvoir, nous en restons au sens des choses. Prenons par exemple le symbole Yin Yang. Nous pouvons pendant des heures discuter du sens de ce symbole, méditer dessus, le comprendre et nous en resterons là. Mais ce symbole a aussi un pouvoir. Si nous avons accès à son pouvoir, ce symbole va agir sur nous et équilibrer nos aspects féminin et masculin.

 

Quant au jugement divin dont on parle beaucoup dans la Bible « chacun répondra pour son propre compte », « Son jugement sera précis : il tiendra chacun responsable pour ce qu’il aura dit et fait » ; « Son jugement sera universel : toutes les nations seront réunies devant lui », il émane aussi de cet aspect en ce qu’il est avant tout la Loi, celle qu’on ne peut pas ne pas respecter et qui est très loin dans ses modalités et dans ses buts de celle des hommes.

 

L’autorité du père doit être donnée et reçue dans une juste mesure sinon elle ferme à son autre aspect : l’amour du père. L’Autorité du Père doit être vécue dans l’abandon et la confiance sinon elle bloque l’Amour du Père et ses attributs : la protection, le pardon et surtout la reconnaissance.

 

Si l’autorité du père biologique est défaillante ou pervertie, s’en remettre à l’Autorité de Dieu le Père, actionne les mêmes leviers dans l’inconscient et construit l’être de la même façon que si l’autorité du père était juste est bienveillante. Et c’est là tout l’intérêt du travail avec les Archétypes : au lieu de travailler là où ça fait mal, dans le sac de nœuds douloureux de la relation avec le père (par exemple), on se déplace sur un terrain neutre – et bienveillant-  celui des Archétypes. « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » :  L’image que l’on a de l’Archétype et la relation que l’on entretient – ou pas – avec lui définit la relation que l’on a avec tous ses attributs. Choisir de travailler directement avec l’Archétype c’est donner à l’être tout entier le message parfait et, par effet miroir, rééquilibrer notre relation avec sa représentation humaine.

 

S’en remettre à l’Autorité du Père, lui faire allégeance… j’entends d’ici grogner les féministes mais je leur rappelle qu’en tout premier lieu les Archétypes sont des forces internes. Ne pas reconnaître le Père en elles c’est se priver de la possibilité de faire agir ce qui est...

 

Pour la troisième partie nous aborderons la semaine prochaine le deuxième attribut de Dieu le Père : l’Amour.

Florence

 



16/11/2015
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